tire-boulettes

Veille de carambolage social.
Du coup, je reprends la plume. Bien sûr, ça ne changera rien, mais je suis certain que vous devinez combien ça me soulage.
En vérité, je suis ému.
Voir cette émulation entre
- les Étudiants ou désignés comme tels, du moins ceux qui bouillonnent dans leur jeunesse inutile et gâchée dans leur bêtise diplômée,
- la S.N.C.F. et la R.A.T.P, farouches défenseurs du service public dont la prétendue défense est détournée, à leur profit personnel, par la nuisance hallucinante qu'elles donnent à l'outil commun de communication économique et sociale qui leur est confié,
voir cette émulation, dis-je, me met les armes aux yeux et me remplit du dégoût de ces corporations  parasitaires et destructrices de notre pays.
Alors, je rêve.
Je rêve que ce soir, une voix autoritaire, calme, mesurée et responsable s'élève sur toutes les radios et télévisions ; qu'elle se réclame du suffrage universel, du nécessaire respect du programme gouvernemental accepté et proclamé par le peuple ; qu'elle confirme les points des réformes en cause qui ne sauraient faire l'objet d'aucune négociation ;
qu'elle rappelle simplement que le pouvoir octroyé par le suffrage universel au Président de la République est démocratiquement absolu et que les corporations en désaccord n'ont d'autre solution que de se soumettre à la Loi, de négocier ce qui est négociable, fussent-elles soutenues par des syndicats rendus irresponsables par leur avidité du pouvoir et fortifiés, croient-ils, par la fomentation répétée de troubles.